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TFGA #20 : Etre ou ne pas être…à contre-courant

« Être ou ne pas être, telle est la question, sinusoïdale, de l’anachorète…hypocondriaque. » chantaient les Inconnus dans Et vice et Versa ( la chanson, pas l’excellent film sorti l’année dernière). Ou alors j’aurais pu vous la jouer comme Schwarzy dans Last Action Hero où Mc Tiernan signe un résumé musclé de Hamlet version « hardcore » : « Être, ou ne pas être ? Ne pas être. » BAOUM.*

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Je dois avouer que le titre de ce nouveau TFGA m’a laissé perplexe. Puis finalement, aller « à contre-courant », le sujet est plutôt vaste et je ne pense pas faire de hors-sujet en écrivant ce TFGA , et puis nous ne sommes pas en dissertation de philo, n’est ce pas ? Voici cinq points pour lesquels que me sens à contre-courant d’une tendance générale :

5- Killer 7

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Les jeux de Suda 51 sont toujours très particuliers, par leur ambiance ou leurs principes. Mais je n’ai jamais réussi à accrocher à sa première création, à savoir Killer 7, pourtant encensé à se sortie, ou le jouer incarne 7 tueurs dans l’esprit d’Hartman Smith. Chacun a un pouvoir particulier et il faut savoir alterner entre eux pour passer les obstacles. Sauf que je n’ai jamais compris comment faire ni qui utiliser pour réussir à passer le premier écran d’action de jeu, et ce n’est pas faut d’avoir essayé. Dommage. J’ai joué a d’autres de ses jeux, et j’ai plutôt aimé, mais Killer 7, j’ai vite lâché. Au final mon jeu préféré de Grasshopper Manufacture reste Shadow of the Damned, bien que comportant pas mal de défauts, mais le jeu vaut par sa galerie de personnages à commencer par Garcia « Fucking » Hotspur.

4 -Le sport, ce n’est pas vraiment mon truc…

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Aussi bien dans la vie réelle que virtuelle. Déjà, je ne suis pas fan de faire une version chaque année de FIFA à peine révisée et vendue au prix fort sans opération de réduction pour ceux qui ramènent leurs anciennes moutures. Je parle de FIFA mais j’aurais aussi bien pu parler du basket ou autre sport collectif. Bref la politique EA. La manette en main, je ne comprends jamais comment faire pour avoir le joueur le plus près du possesseur du ballon pour pouvoir lui piquer. Je n’aime pas non plus les jeux du style Track&Field, où on doit frénétiquement taper sur les boutons de la manette pour avancer. Je tiens à mes doigts, moi.

3- Dishonored

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Le feeling n’est vraiment pas passé. J’aurais bien voulu apprécier le jeu de Arkane Studios, mais alors que j’avais kiffé BioShock Infinite et les Borderlands, j’ai trouvé Dishonored bien fade à côté. La construction des niveaux est bancale, et j’ai trouvé les missions d’infiltration frustrantes. L’ambiance victorienne du jeu n’a pas suffi à me convaincre. Dommage parce que je reconnais que sa réalisation technique est excellente. Bref, Dishonored n’aura pas eu mes honneurs, mais je comprends que la plupart de ceux qui y ont joué ont aimé. Il n’est pas sur cependant que le 2 me réconcilie avec, à moins que…

2- Final Fantasy XIII

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Pourquoi Final fantasy XIII se retrouve t-il dans mon top alors qu’il fait partie à mon sens de la plus grosse déception en RPG sur PS3 /Xbox 360 ? Justement pour ça. Alors que absolument toute la presse l’a encensé, voici ce que j’y ai vu, moi : un jeu superbe visuellement, de belles musiques mais : Un univers sans cohérence, fait de zones mises bout à bout, des personnages caricaturaux (Snow et sa stupidité… il aurait eu sa place dans «  Nos amies les bêtes », au sens propre du terme, d’ailleurs quelqu’un l’a mis dedans et je le suis bien marré, tenez allez voir chez Cinémax.) un système de combat qui manque clairement de profondeur, et surtout, j’ai eu l’impression d’avancer UN PUTAIN DE COULOIR ! Et ne me parlez pas de Grand Pulse, hein… Vous me direz que Final Fantasy X aussi, était au final un couloir. Oui. Mais il avait pour lui un monde construit, vivant, des villages, et un système de combat excellent avec le remplacement des personnages à la volée. Et comment appelle-ton un jeu où on avance quasiment tout le temps en ligne droite, avec quasi impossibilité d’éviter les ennemis et dont les combats se résument trop souvent à appuyer sur Croix pour taper comme un sourd ? Un Beat’em all. Parfaitement. On est bien loin des promesses que Square Enix avait fait quelques jours avant sa sortie. A la même période Tri-Ace avait fait éditer par Sega le très osé Resonance of Fate, et Square Enix éditait NieR de Cavia quelques semaines plus tard. Deux excellents RPG restés hélas dans l’ombre de FF XIII, et pourtant, je les ai largement préférés à lui.

1-Je suis un ardent défenseur de Deadly Premonition

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Allez, on va terminer avec un point positif pour terminer ce TFGA.

Deadly Premonition est un jeu qui a tout pour déplaire : laid, lourd dans ses contrôles, il s’est fait descendre par une bonne partie de la presse lors de sa sortie. Et pourtant ! Ce jeu met une claque de pas son ambiance, largement inspirée de Twin Peaks, par son personnage principal, Francis York Morgan (appelez-moi York) et surtout, de Zack et de la galerie de personnages évoluant à Greenvale, petite bourgade qui connaît une série de meurtres de jeunes femmes par un tueur particulièrement sadique. Le scénario est bourré de références, notamment au cinéma mais combien s’en sont rendus compte ? Pas les critiques de l’époque en tout cas. Et même de la part de non-professionnels. Certains sont même prêts à tout pour avoir raison et n’hésitent pas à traiter les défenseurs du jeu de « pseudo élite ». Pire, qu’il salit Twin Peaks en osant pomper honteusement dessus, sans se rendre compte de l’hommage que le jeu rend à la série ! Je vous assure que j’ai vu cela sur un site sur lequel je suis membre. Mais dites moi qui est le plus snob dans l’histoire ? D’autant que si je défends Red Seeds Profile, son nom japonais, je reconnais volontiers ses défauts. Oui, Deadly Premoniton est clivant, et oui il ne plaira pas à tout le monde. Mais parfois je me dis que ce jeu, c’est peut être donner de la confiture à des cochons. «  Tu te rends compte, Zach ? Nous sommes numéro 1 d’un TFGA ! »

Voilà pour ce mois-ci, et j’espère que cela vous aura plu. On se retrouve le mois prochain pour le suivant, tout en rappelant que le concept a été initié par Alex .

Pour les articles, d’une façon plus générale, il  en aura d’autres,  même s’il est vrai qu’ne ce moment, je suis assez occupé. Mais j’ai envie de vous parler de nouveau de RPG et de jeux que j’aime.

*Cette fois, personne ne souhaitera bonne nuit à ce doux prince! 

TFGA #18 : Personal Achievement Unlocked

Jouer aux jeux vidéo, c’est souvent réaliser des exploits. Par exemple, réussir à passer un boss très coriace, explorer un jeu à 100 %, etc.  Ca tombe bien, le  thème du TFGA  de mars  est  » vos plus grands accomplissements ».Je ne parlerai pas ici de trophées platine, parce que je ne cours pas après, ni même du fait de quand j’ai terminé mon premier jeu, car c’est assez commun. Mais voici tout de même ma sélection de 5 «achievements » personnels dans le domaine.

5-J’ai toujours le goût d’écrire

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Les jeux vidéo sont pour moi une passion et il était naturel pour moi que j’en parle d’une façon où d’une autre. J’ai commencé à en parler dans des cahiers qui doivent sommeiller dans le grenier des parents, avec des articles écrits au stylo. Une de mes influences ayant été le magazine Consoles+ des années 90, je mettais comme eux une expression pour dire si le jeu m’avait plus ou non, et je notais en pourcentages, comme c’était la grande mode. Il faut savoir que dans la famille, nous avons eu un ordinateur avec traitement de texte assez tard. Ce n’est qu’en 1999 que j’ai commencé à véritablement écrire mes articles sous Word. Puis j’ai créé un blog en 2005 d’abord généraliste, puis j’ai séparé les deux : un blog jeux vidéo puis un autre plus orienté pensées personnelles. Depuis, comme C2J m’a rejoint, je fais le blog actuel. Le but ? Parler de ce que nous aimons. Et perso lorsque je parle de RPG, ça prend des pages et pages, et je ne compte pas arrêter à en parler en détail.

Mais l’année dernière je crois que j’ai réussi à décrocher un autre haut-fait en écrivant des news et aussi des tests pour ce site. Comme je le dis souvent, merci à l’équipe de Jeuxvideo-live  de m’avoir accueilli et de m’aider. C’est de là je que tiens ma nouvelle façon d’illustrer mes articles de blog en alternant les côtés pour les images.

Et je ne peux pas oublier non plus les blogs que je connais qui ont toujours eux aussi la passion des jeux vidéo, que je lis et ça me fait plaisir de voir  je ne suis pas le seul à en parler. Pourvu que nous soyons de plus en plus nombreux. D’ailleurs, je rappelle que que le TFGA est un concept créé par Alex.

4-Je suis capable de terminer Zelda Link’s Awakening très vite en 100%

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L’épisode Game Boy de la série Zelda, Link’s Awakening bien que différent,reste mon épisode préféré de toute la saga. Techniquement, c’est ce que la Game Boy fait de meilleur. Je le refais régulièrement et je connais l’emplacement de tous les objets, même des quarts de cœur cachés de façon vicieuse, ou comment augmenter le nombre de bombes et de flèches transportables. Un quatrième accomplissement assez court, mais bon il fallait que je le dise quand même !

3-Avoir les 7 émeraudes du Chaos et se transformer en Super Sonic dans Sonic 2

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Je sais, Sonic 2 est rempli de codes avec les musiques à écouter dans le sound test pour faciliter la vie des joueurs, notamment celui pour choisir son niveau. Il en existe un aussi permettant de se transformer en Super Sonic à partir de 50 anneaux récoltés sans passer par la récolte des émeraudes. Ou même en objet de son choix et de le dupliquer. Et les deux codes peuvent se cumuler ne plus. Bref.

Mais avoir la transformation en Super Sonic de façon « legit »demande du skill et une précision au micropoil. Parce que si les deux premiers bonus stages sont « faciles » ça se complique sacrément ensuite, notamment si vous avez Tails qui vous accompagne ! Pour vous dire, une fois j’ai perdu au dernier bonus et au dernier checkpoint pour UN SEUL anneau manquant ! Tout ça parce que le renard s’est pris un bombe qu’il ne fallait pas… Mais j’ai  finalement réussi ! J’ai eu les 7 émeraudes, et croyez moi, c’est un grand accomplissement. Ce que je ne savais pas c’est que les niveaux cachés pour récolter les émeraudes dans Sonic 3 et Knuckles seraient….ENCORE PIRES ! Là, je n’ai jamais réussi à toutes les rassembler. Ouais, allez-y, traitez moi de nullos, mais j’aimerais bien vous y voir quand même… Évidemment, cela ne concerne que la version Megadrive,mais de ce que j’ai vu pour les versions 8 bits, récolter certaines émeraudes sans aide relevait presque de l’impossible, et pire encore celles-ci permettaient d’ouvrir la dernière zone…

2-Jouer aux jeux en noir et blanc.

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Noël 1996, alors que la télévision couleur est installée partout, et qu’on parle déjà de TV par satellite avec une parabole (TPS et CanalSat se sont lancés en version numérique dans l’année), j’ai la joie et le bonheur d’accueillir la première PlayStation dans ma demeure, avec le CD Demo-1 et Die Hard Trilogy en jeu complet. Je branche la bête au matin et là… stupeur. Lorsque le logo Sony apparaît, c’est en noir est blanc ! J’avais beau modifier les réglages, couleur, contraste, luminosité, rien n’y a fait. Pourquoi cette injustice alors qu’on captait les 6 chaines nationales en couleur ( pour les plus jeunes lecteurs, non, il n’y avait pas la TNT) et que la Megadrive ne posait pas problèmes  ? Tout simplement parce que la TV ne captait que le SECAM ( bien joué encore la France, alors que dans toute l’UE ils avaient adopté le PAL), et n’était donc pas compatible avec le signal PAL de la console grise de Sony, parce que mine de rien ils n’allaient pas s’embêter à créer une console modifiée que pour le format hexagonal, et ils ont eu raison, vu que 99, 999999% des téléviseurs décryptaient les deux signaux. Toutes, sauf la mienne… Donc pendant environ 6 mois j’ai joué aux jeux de la PlayStation en noir et blanc. Heureusement, pour cause d’obtention du brevet, j’ai ensuite eu une télévision qui cette fois ci m’a permis de découvrir les jeux de la console en couleurs, et au départ, ça m’a fait drôle de voir Lara Croft dans Tomb Raider ou les combattants de Soul Blade évoluer dans des décors colorés tant j’avais pris l’habitude d’avoir une Game Boy évoluée sur l’écran.Ou Limbo avant l’heure…

1-Être toujours curieux

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La curiosité dans les jeux vidéo est un vaste sujet. Mais ça fait raccord avec le numéro 5 en fait. Parce qu’il est clair que comme tout le monde, je ne peux avoir ni tester les jeux d’une génération de consoles. Je suis passé à côté de plein de perles oubliées. Que je redécouvre aujourd’hui grâce au rétrogaming. Certes, la spéculation sur certains anciens titres n’est pas justifiée. Cependant, ma dernière acquisition est Tail Concerto (photo), que j’ai réussi à trouver pour 15 € . Il a été assez apprécié à l’époque de sa sortie… La curiosité vidéoludique permet non seulement d’enrichir sa collection mais aussi d’élargir son champ de gaming et de jouer à des jeux auxquels nous n’aurions pas pensé. A mon sens, il ne faut pas rester cantonné à un seul genre de jeu, et voir large. Même si je ne supporte pas les jeux de sport.

Et j’ai beau avoir 34 ans, avoir entendu à plein de reprises que les jeux vidéo, ce n’est pas un loisir d’adulte, je m’en fous. Tant que je serai curieux, que je continuerai à écrire,  à dénicher des perles, ce sera le signe que la flamme de joueur brûle toujours en moi, j’espère le plus longtemps possible.

Voilà, ceci fait une belle conclusion pour ce TFGA, on se retrouve le mois prochain pour le suivant.

TFGA #13 : C’était mieux avant, les jeux vidéo ? (Julius)

Voilà le premier thème de la deuxième année du TFGA, concept lancé par Alex.

Une célèbre marionnette aux Guignols de l’Info (paix à leur âme) chantait «c’était mieux avant ». Et pour les jeux vidéo, c’était vraiment mieux avant ? Pas forcément mais voici 5 choses qu’on aurait pu garder, améliorer ou éviter de mettre en œuvre.

5- Les consoles avec un disque dur inadapté aux besoins

C’est un fait : tout possesseur d’une Xbox One ou d’une PS4 vous le dira, le remplissage des disques durs des nouvelles consoles se fait très rapidement. Les jeux installent désormais des données de façon obligatoire, même si vous avez acheté la version physique, sans compter les mises à jour parfois de plusieurs Gigas… Le problème n’est pas tant les jeux eux mêmes ; bien que la course à celui qui aura la meilleure résolution a tendance à m’énerver, mais que Microsoft et Sony n’aient pas anticipé cela et obligent les joueurs à changer de disque dur ou de supprimer des données pour pouvoir jouer à un nouveau titre. Franchement, ça vous aurait coûté trop cher de mettre une capacité décente ? Une pensée pour ceux qui n’ont eu que 500Go… Parce qu’un jeu faisant en moyenne entre 15 et 50 Gigas de capacité, vous voyez un peu… Sur PS3 et 360 ça existait mais c’était plus rare. Et encore, j’aurais pu parler des DLC, non seulement une pratique faite souvent de façon à faire allonger encore plus d’argent aux joueurs (même NIS s’y est mis) mais qui prennent encore plus de place sur le disque…

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4- La fiabilité des nouveaux modèles

Évidemment, je ne vais pas évoquer la « solidité » au sens propre du terme, il est clair que le fracas d’une console lancée avec contre un mur ou le carrelage la mettra hors-service et vu le prix des engins, il vaut mieux éviter, d’autant que je ne recommande pas la violence. Mais il n’est pas dit que dans 20 ans, ma PS3 ou ma PS4 marchent encore, même en bon état. J’espère cependant me tromper.La raison ? Le support optique. Ou plutôt, ce qui permet de le lire. En effet, une lentille laser s’usera toujours plus vite que des connecteurs permettant de lire les cartouches. Ma Megadrive fonctionne toujours, depuis plus de 20 ans. Pourra t-on en dire autant des consoles à lecture optique ?

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3-Le RPG Japonais

Constat amer : le J-RPG n’a plus la cote. C’était le cas sur la génération précédente : Peux nombreux sont ceux du genre qui ont réussi à réveiller mon intérêt  et surtout pas Final Fantasy XIII, véritable déception à mes yeux très loin des promesses que Square Enix clamait quelques jours avant sa sortie. D’ailleurs, lorsque je vois la collection que j’ai sur PS1 et PS2, ma collection PS3 ne tient pas la comparaison au niveau du nombre, même quand j’ajoute ceux de la 360. Cependant  Nier et Resonance of Fate pour ne citer qu’eux ont eu le mérite de tenter de dépoussiérer le genre.  Mais je ne perds pas espoir : la démo de FF XV laisse entrevoir une évolution plus moderne de la saga, sans perdre son identité. Et j’attends Xenoblade Chronicles X sur Wii U avec impatience. Finalement, peut être que le genre reviendra en force sur cette génération, allez savoir…

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2- Konami

Je me souviens encore du temps de ma Megadrive, lorsque je voyais le laser vert se former, descendre en bas de l’écran et dévoiler le logo de Konami en quelques notes…  (cf.vidéo si vous n’avez pas connu cela).Ou encore les premières notes du logo concernant Metal Gear Solid... Et combien d’heures sur les Suikoden, aussi ?  Les Castlevania ? Konami c’était tout ça. Avant. Maintenant, je ne sais pas trop. L’éditeur est parti dans une direction que je pense mauvaise, c’est à dire le développement de jeux mobiles. A vrai dire, le déclin de cet éditeur phare a été le feuilleton de l’été entre le départ de Kojima, le reclassement des employés, leurs conditions de travail et les informations contradictoires concernant l’abandon des gros jeux (un coup oui, un coup non)… Toutefois, parier gros sur le marché des mobiles promet des dégâts plus grands encore le jour où cette bulle explosera. Plus dure sera la chute… Et Konami aurait pu être premier de ce « c’était mieux avant » si quelque chose d’autre ne me frustrait pas davantage encore…

1-Sonic

Oui je sais ce numéro un est assez particulier, mais en tant que fan des épisodes Megadrive, on ne peut pas dire que Sonic ait réussi son passage à la 3D. Le hérisson bleu n’a pas fait que des hits en changeant de dimension, loin de là. Je dirai même que SEGA a complètement perdu les pédales. Ajout de mouvements pas toujours évidents à comprendre, de personnages pas forcément utiles… Bref… Sonic en 3D c’est devenu la cour des miracles. Toutefois, le hérisson bleu aura quelques fulgurances, soit en retournant aux épisodes 2D, soit en faisant des jeux de courses plus que valables avec les All Star Racing. Certains diront qu’ils sont même mieux que les Mario Kart, surtout le deuxième mais je n’entrerai point dans ce débat. Mais bordel, globalement pour les jeux 3D, quel gâchis… Il n’y a qu’à voir Sonic Boom sorti l’année dernière : Un désastre sur toute la ligne, rempli de bugs et d’un scénario indigent. Mais une suite est hélas prévue… Qu’ont-ils fait de toi, mon pauvre hérisson bleu ? Mario,lui, va bien.

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Voilà pour ce TFGA d’octobre. Je n’oublie pas cependant que les jeux vidéo sont riches, et que le passé ne doit pas être omniprésent dans le domaine pour ne pas nous empêcher de voir un futur, certes imparfait mais qui réserve sans doute aussi de belles choses.

Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour le quatorzième.

TFGA 11 : Les paradis de vacances pour joueurs (Julius)

Le soleil et la chaleur de cet été ont sans doute inspiré Alex pour ce TFGA d’août… Voici donc les lieux où on partirait bien en vacances. Mon agence de tourisme en a dégoté cinq qui vous feront voir du pays.

Bonjour et bienvenue chez VoyaJ, notre agence de tourisme virtuel ! En cette fin d’été, vous vous dites que partir en vacances pour des lieux encore chargés de mystère mais pas encore trop prisés des touristes serait une bonne idée ? J’ai pour vu le top 5 de cet été des lieux insolites qui ont le plus plu à nos clients.

5) Columbia- BioShock Infinite

Si vous aimez la vie au grand air, l’altitude et que vous cherchez du repos, pourquoi ne pas visiter Columbia, la célèbre cité céleste ? Découvrez l’aérotram, ses quartiers suspendus, ses monuments géants, ses mécanismes d’autrefois, dans un ciel toujours bleu. Prendre un café en terrasse n’a jamais été aussi agréable. Columbia, une ville douce comme un bonbon pour oublier tous vos soucis, une bouffée d’air frais dans votre quotidien.

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4) Asgard et Midgard : Valkyrie Profile

Deux mondes pour le prix d’un, vous vous rendez compte ? Dans Valkyrie Profile, vous pourrez explorer la richesse de Midgard, de son patrimoine, de ses régions, de ses monuments. Partez sur les traces du Ragnarok, l’ancienne guerre des dieux. Irez vous vous recueillir devant la tombe de Platina dans le Weeping Lilly meadows ? Visiter les îles de l’Est ?

Asgard est cependant d’accès plus restreint, et peu de lieux sont ouverts au public mais la Cathédrale d’Odin, le Palais des Géants ou l’Yggdrasil sont ouverts.

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3) Ivalice- Final Fantasy Tactics/ Final Fantasy XII/ Vagrant Story.

Ivalice est un endroit remarquable par la variété de ses architectures, de ses paysages et des gens qui y vivent. Vous voulez faire un trek dans la jungle de Golmore ? De l’alpinisme dans les Gorges de Paramina, ou explorer le patrimoine architectural d’Archadès, de Dalmasca ou de la région de Valendia ? Traverser le désert à dos de chocobo ? Ou même bronzer sur les plages de sable blanc de la côte de Phon ? C’est bien simple, Ivalice vous permet de tout faire. Je ne vous ai même pas mentionné les temples des rois de naguère eux qui ont forgé l’histoire de ce lieu,ou les différentes curiosités naturelles de ce monde. Pour un peu une vie ne suffirait pas à tout voir ! Et grâce à Air Ivalice, vous atteindrez les diverses destinations en un rien de temps !

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2) Bordeciel-Skyrim

Combien d’heures n’ai-je passées dans Skyrim ? Je ne saurai dire. Toujours est-il que cette province du nord de Tamriel abrite des nordiques fiers et orgueilleux, mais c’est surtout une richesse sans précédent : hautes montagnes, villes et ruines millénaires de plusieurs civilisations, l’amateur de vieilles pierres trouvera de quoi visiter, de quoi commenter au niveau architecture. La faune et la flore valent aussi le détour. Le climat nordique en fait une région climatisée en cas de fortes chaleurs ailleurs en été. De plus, profitez du confort des auberges chauffées et du chant des trouvères pour égayer votre repas qui est réputé bien copieux. Bordeciel, une étape rafraîchissante au cœur de votre été.

Je me dois toutefois de vous informer des précautions prendre si vous voyez un dragon :

Les dragons pullulent en Bordeciel et ce sont des animaux puissants. Si vous en voyez un, n’intervenez pas vous-même, voici ce que vous devez faire :

mettez-vous à l’abri, ne laissez pas sortir vos enfants et attendez que le monstre passe, ne cherchez pas à attirer son attention. Vous êtes autorisé à demander asile à l’habitant, ceci étant un cas de force majeure. Parlez-en à un garde, à un soldat ou à un Dohvakhin, qui sont habilités à tuer les dragons trop menaçants envers les gens.

Ceci était un communiqué de l’office de tourisme de Bordeciel.

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1) El Nido –Chrono Cross

Et la destination vers le monde de Chrono Cross arrive chez nous en première position ! voyage dans les tropiques ça fait rêver ! Quasiment toute la carte est faite d’îles et il n’y a qu’à voir comment sont vêtus les habitants des différents lieux pour deviner qu’il ne fait pas froid dans ce monde…Un monde basé sur la mer, toujours bleue et chaude, des plages de sable blanc mais attention, certains lieux sont toutefois déconseillés à la visite, comme la Mer d’Eden, qui n’a rien d’un paradis, ou la Mer Morte, qui l’est vraiment… Cela n’enlève rien à la beauté des îles et des lieux qui sont ouverts aux touristes. Vous pourrez même converser avec de sympathiques dragons. Pour la plongée rien de mieux qu’un tour dans le Triangle d’El Nido pour y observer la faune sous-marine. El Nido, un véritable nid d’amour pour les touristes.

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Voilà le top des destinations chez nous. Le Far-West et les environnements urbains sont en léger déclin mais ils sont au top chez nos concurrents et néanmoins amis. N’hésitez pas à aller les voir… A bientôt pour un prochain TFGA.

TFGA 10 : Les méchants que j’ai adoré détester ( Julius)

«Plus le méchant est méchant, meilleur est le film » disait Alfred Hitchcock. Ce qui est vrai pour le cinéma se vérifie t-il en jeux vidéo ? Je ne sais pas , mais on peut dire que certains d’entre eux marquent aussi les titres dans lesquels ils apparaissent. D’ailleurs pourquoi le sont-ils, aussi méchants ? Alex  pose la question pour son Top Five Game Addict mensuel.Voici les méchants emblématiques qui arrivent aux cinq premières places que j’ai adoré détester. Une fois de plus il y a eu des arrachages de cheveux, mais je suis arrivé à une sélection qui devrait vous plaire. Attention toutefois, il se peut qu’il y ait des spoilers

5- Adrian Ripburger-Full Throttle

Les Point’n’Click de Lucas Arts sur PC sont considérés pour leur immense majorité comme des merveilles et Full Throttle en fait assurément partie. Bien que facile et bien trop court,le titre qui se déroule dans l’univers des bikers dispose d’un curseur évolutif (contre des mots auparavant), et d’une ambiance unique. Mais il a sans doute un des méchants les plus marquants du genre. Adrian Ripburger est l’assistant de M . Corley, directeur de Corley Motors, le seul fabriquant de motos pour bikers restant aux Etats-Unis en 2040. Mais son boss, qui commence à être assez âgé, a raison de se méfier de ce qui se trouve entre ses deux oreilles… Trop tard pourtant, le vieux se fait assassiner. Loin d’être aussi con que de bouffer de la poussière, Ripburger est machiavélique, refuser ses offres est très mal vu, et les designers lui ont fait un regard qui n’inspire pas confiance, à raison… On notera aussi l’excellent doublage, aussi bien en VO ( Mark Hamill) qu’en VF ( Jean-Claude Donda, qui réussit à lui donner une noirceur peu commune). Ce sera au joueur, dans la peau de Ben, leader du gang des Putois, de prouver que Ripburger est responsable du meurtre de Corley.

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Je dois vous avouer que j’ai vraiment hésité entre Ripburger, Tentacule Pourpre et LeChuck, mais au final c’est bien celui dans le jeu désormais culte de Tim Schafer qui a eu ma préférence. Perso j’aurais bien aimé une suite, mais elle ne vit jamais le jour, bien qu’évoquée un temps.

4-Albert Wesker-Resident Evil

Wesker est LE méchant de la série Resident Evil. S’il n’apparaît pas dans tous, on sait toutefois qu’il tire les ficelles dans pas mal d’entre eux. Wesker préfère agir dans l’ombre que de se montrer vraiment. Wesker est machiavélique, manipulateur, et sait flairer une affaire. Ce type n’hésite pas à sacrifier ses subordonnés si besoin. Et parfois, il prend aussi d’énormes risques (injection de virus). Mais si on le croit mort, c’est pour mieux revenir. Un coriace. Mais il pue aussi la classe, le Wesker. Il n’y a qu’à le voir avec son look impeccable avec son imperméable et ses lunettes. Détestable, certes, mais tellement emblématique.

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3-Liquid Snake- Metal Gear Solid

Comment oublier Liquid Snake, le frère jumeau de Solid Snake ? C’est lui qui est à la tête du commando rebelle de Fox Hound et qui en voudra à son alter ego Solid, venu pour l’arrêter dans sa folie. Liquid est un pro du camouflage et ne vous fera pas de cadeau. Mais il mourra du virus Fox DIE qui se réveille alors qu’il était sur le point de prendre le dessus sur son frère, après une poursuite éprouvante. Personnage très travaillé et issu du même projet que Solid (le projet « enfants terribles »), Kojima en a fait un des meilleurs méchants de la série, voire du monde des jeux vidéo. Dommage toutefois que la VF du jeu (sur PS 1), « nanardise » son rôle…

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2-Robotnik/Eggman-Sonic

Ayant été élevé à grands coups de Sega durant ma jeunesse, le docteur Eggman ( que j’ai connu sous le nom de Robotnik jusqu’aux épisodes Dreamcast) l’ennemi juré de Sonic, ne pouvait pas être absent de ce classement. Savant fou au QI supérieur à Einstein, je doute toutefois que vouloir tuer un hérisson, aussi rapide soit-il, à coup de gros boulet attaché à une chaîne soit judicieux, m’enfin… Et pourtant c’est comme ça qu’il cherche à le tuer lors de sa première apparition à la fin de Green Hill Zone ! Toujours est-il que c’est lui qui apparaît en personne à la fin de chaque zone des épisodes Megadrive, et qu’il était toujours dans son vaisseau aussi rond que lui mais flanqué d’une nouvelle invention. C’est en ça que Robotnik est drôle. Ses machines et ses inventions m’ont toujours fait rire. Et je l’ai aussi détesté, car il se marre si vous vous prenez un coup. Et la fois où je l’ai vraiment détesté, parce que la plupart du temps assez simple à battre, c’était à la fin de Sonic 2 où vous l’affrontez dans son robot géant sans anneau, ce qui implique des sauts précis et pas le droit à l’erreur. Au départ, je le trouvais sacrément dur. Mais heureusement, le bien triomphe toujours… Robotnik, en réalité, est un paradoxe : Capable d’inventer des objets et des choses à la pointe de la technologie, il s’avère incapable de tuer un hérisson ou un renard ! Imaginez s’il mettait son génie au service du bien, ce qu’il aurait pu faire !

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1-Kefka et Luca Blight- Final Fantasy VI et Suikoden II

Comment ? Deux méchants en place de numéro 1 ? Ben voui parce qu’en fait je n’arrive pas à les départager. Et ils partagent un trait en commun : la folie. Différente, certes , mais folie quand même. Et comme ce TFGA est un poil en retard et que beaucoup d’entre vous ont déjà proposé Sephiroth, je décide de faire dans l’originalité.

S’il y a bien deux méchants à retenir de tout RPG en général, ce sont eux.

DissidiaKefkaArtworkKefka, c’est la folie dans toute sa splendeur. Ayant perdu la tête suite à des expériences Magitek ratées, il n’en demeure pas moins le bras droit de l’Empereur dans la première partie du jeu… avant de devenir un être régnant à la fois sur la vie et la mort dans un monde en ruines dans la deuxième.

Kefka ne vit que pour détruire. La vie ne signifie rien pour lui. Un nihiliste qui a bien failli voir son rêve se réaliser. Chez le joueur, le sentiment est ambivalent : On l’aime parce qu’il marque le jeu de sa présence, mais on le déteste par ses actes (l’empoisonnement de Doma, entre autres). Et c’est peut être la marque d’un méchant réussi.

Luca Blight est le méchant principal de Suikoden II pendant une bonne partie du jeu. Il Lucablightest le prince héritier du Royaume de Highland et responsable de l’attaque de la brigade des jeunes, il a de plus tout fait pour faire croire à la rupture du traité de Paix par la ville-état de Muse alors qu’il est à peine signé. Et le héros du jeu le découvre dès le début du jeu. Pour échapper à la mort, lui et son ami Jowy n’ont d’autres choix que de se jeter dans la cascade toute proche…

Luca en veut à la ville-état parce qu’elle a embauché des brigands qui l’ont kidnappé, lui et sa mère, et cette dernière a d’ailleurs été violée. De cela est née Jilia, sa demi-sœur, qu’il n’a jamais aimée. Luca, traumatisé par ces événements, ne jure depuis que par la destruction du pays voisin.Luca est tellement fou qu’il tue son propre père, l’accusant d’avoir fait la paix avec « un pays de chiens ». Le problème, c’est que le prince ne se rend pas compte que sa folie risque aussi de détruire Highland., contrairement à ses généraux, qui en ont conscience…

Personnage complexe et complexé,Luca est le méchant emblématique de la série. Oui ça méritait bien un partage de la première place.

Voilà, j’espère que cela vous aura plu, et je vous donne rendez-vous pour le prochain TFGA qui sera sans doute publié plus tôt, mais là j’avais décidé d’aller un peu en vacances…