Archives du 30/01/2017
Weekly Retro #13: Final Force Burger
Bonjour, bienvenue dans le Weekly Retro hebdomadaire, ou presque. Au menu de ce treizième numéro : Final Fantasy VII, un jeu sponsorisé par une chaîne de fast food et une force de frappe.
1-20 ans et toujours aussi présent
Vous aurez mardi le grand article sur Final Fantasy VII. Parce que le jeu fête ses 20 ans. Déjà. Alors effectivement, même si le public européen attendra un peu plus longtemps, cela fait 20 ans que le titre accompagne ma vie de joueur. En fait, il ne m’a jamais quitté. Il faut dire que je faisais le jeu au moins une fois par an. Les CD de ma version PlayStation témoignent de leur utilisation intensive. Mais je vous rassure, ils fonctionnent encore. De plus, j’ai le jeu sur toutes les plateformes existantes, en dématérialisé. Je l’ai téléchargé une première fois sur PS3, puis sur Vita, dans des version identiques à l’original. Mais je l’ai aussi sur PS4, avec de meilleures textures et les trophées à récolter. Maintenant, j’attends avec autant d’impatience que de crainte, le remake promis par Square Enix.
2-Mac Donald’s oeuvre pour l’écologie ? J’ai le droit de rire ?
Impossible de louper l’enseigne de fast food. N’importe quelle ville possédant une zone commerciale en a au moins une dans le périmètre. Ça se passe comme ça. Mais j’ai eu envie de rejouer à Mick and Mack as The Global Gladiators sur Megadrive. Alors il y a déjà une critique sur le blog mais le jeu n’est pas désagréable même s’il n’a rien d’inoubliable. Deux « djeunz » typiques des années 90 ( casquette à l’envers, jean baggy…) doivent nettoyer le monde des impuretés avec un pistolet à moutarde. Le jeu est composé de 12 niveaux répartis en quatre mondes, et propose notamment un effet de recul de l’arme lorsque vous tirez avec, et c’est à prendre en compte lorsque vous êtes sur une plate-forme. Le soft a été conçu par David Perry, pour le compte de Virgin. Mais il faut souligner les musiques, faites par Tommy Tallarico. Assurément un des points forts du titre, notamment celle du premier monde, particulièrement rythmée et entraînante. Rien que pour le plaisir des oreilles, le jeu se doit d’être joué. Mais on ne fera pas croire que Mac Do est un fervent défenseur de l’écologie, toutefois…
3-Force de frappe
Le genre beat’em up n’est pas mort en passant sur les consoles 32 bits. J’en veux pour preuve Fighting Force, qui fêtera également cette année ses 20 ans.Au départ, Sega avait chargé Eidos de développer Streets of Rage 4 pour la Saturn. Mais suite à une brouille et un contrat avec Sony, le jeu ne vit jamais le jour et le projet fut remanié et transformé en Fighting Force, et sortit de façon non-exclusive.
Le titre est en 3D et le joueur de déplace dans toutes les directions.Il a le choix entre quatre personnages qui sont Alana, Smasher, Mace et Hawk. Deux hommes et deux femmes, qui ont chacun leurs forces et leurs faiblesses. Par exemple Alana est rapide mais encaisse mal les coups, Smasher est lent mais puissant. Oui ça rappelle bien Streets of Rage, tout ça.
Le scénario de départ est absolument idiot : un méchant du nom de Docteur Zeng décide de déclencher l’Apocalypse lors du passage en l’an 2000. Pour cela, il a élaboré une drogue et a déployé son armée privée en ville. Seulement, une de ses ex-collaboratrices a mis en place une unité de police spéciale pour l’arrêter: la Figthing Force.
Techniquement, le jeu exploite bien les capacités 3D des consoles, même sur Saturn. L’originalité du titre est de proposer, par deux fois, un choix entre deux environnements différents, de quoi relancer la durée de vie. Il était aussi possible de jouer à deux.
Fighting Force est toutefois un peu indigeste, car il se résume à essentiellement frapper tout ce qui se présente devant vous. Mais le jeu propose aussi une interaction poussée avec le décor. Certains objets peuvent servir d’armes de services, et Smasher peut même enlever les moteurs de voitures pour les envoyer dans la figure des ennemis. Si vous frappez un distributeur de nourriture ou de boissons, ce qu’il vous donnera sera un moyen de retrouver un peu de santé.
Un peu lourd, certes, mais tout de même assez défoulant, il ne transcende pas le genre mais reste un bon titre.
Voilà, c’est tout pour cette semaine. A bientôt pour le numéro 14.